L’Australie est un pays où vous trouverez un nombre assez important de kangourous à l’état sauvage. Lorsque vous ne vous y connaissez pas, vous pouvez facilement confondre ces animaux à des wallabies. Même s’ils présentent des similitudes, ce sont bien des espèces distinctes. À votre passage en Australie, vous vous apercevrez que ces animaux fascinants retiennent facilement l’attention. Si vous vous demandez ce qu’ils mangent, voici ce que vous devez savoir.
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Description et répartition des kangourous
Les kangourous sont des mammifères uniques, puisque les femelles possèdent une poche ventrale dans laquelle elles peuvent mettre leurs petits à l’abri. Classé dans la famille des marsupiaux, le kangourou partage son classement avec le wallaby et le wallaroo. Toutefois, on distingue trois types de kangourous, le roux (l’espèce commune), le géant et le gris.
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En général, ces animaux mesurent jusqu’à 1,6 mètre de haut. La queue peut à elle seule mesurer jusqu’à 1,20 mètre. En effet, selon la localisation de l’animal, il peut avoir un pelage beige, gris ou roux. Les kangourous disposent de deux pattes puissantes qui leur permettent de faire de grands bonds. Ainsi, ils peuvent facilement atteindre une vitesse de pointe de 60 km/h.
Même s’ils paraissent pacifiques, ce sont des animaux qu’il ne faut pas essayer d’apprivoiser. Les kangourous sont très puissants et peuvent non seulement représenter un danger pour vous, mais aussi pour vos autres animaux de compagnie. Les mâles ont très souvent une musculature impressionnante et peuvent peser 85 kg contre 35 kg pour les femelles.
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En ce qui concerne les aires de répartition des kangourous, ce sont des espèces endémiques d’Australie et d’Océanie, ils s’y retrouvent donc exclusivement. Par ailleurs, on peut les retrouver dans les parcs animaliers d’autres pays. Vous pouvez par exemple visiter des kangourous au Puy-de-Dôme, un parc pédagogique ainsi que dans le jardin des kangourous en Maine-et-Loire en France.
L’alimentation des kangourous
Les kangourous sont des herbivores. Leur régime alimentaire se base donc prioritairement sur des herbes et des graminées. Cependant, dans leur habitat naturel, ce sont des animaux qui vivent dans des zones plus ou moins arides. Leur alimentation est donc adaptée en conséquence. Lorsqu’ils ne peuvent pas accéder à des herbes fraîches, ils consomment des branchages ainsi que des écorces.
Leur système digestif leur permet d’en extraire les éléments nutritifs sans difficulté. Ces marsupiaux préfèrent vivre dans des plaines dégagées où il y a moins d’arbres. Même si de nombreuses personnes pensent que cela leur permet de voir les prédateurs venir, il leur est bénéfique dans la variation leur alimentation en profitant d’un pâturage à perte de vue.
Bien qu’ils soient principalement des herbivores, les kangourous peuvent également être des insectivores. Par ailleurs, ces animaux ne broutent pas forcément tout ce qui leur tombe sur le museau : ils peuvent être très sélectifs.
Pour se nourrir, les kangourous recherchent les ansérines blanches, les lys ou encore les bourgeons. Ces plantes succulentes viennent compléter leur alimentation. Les fruits secs peuvent être également au menu. En liberté, il n’est pas rare que les marsupiaux envahissent les cultures des habitants, ce qui fait qu’ils sont considérés comme des nuisibles et traités comme tels.
En captivité comme dans les parcs animaliers, les kangourous auront une alimentation bien plus contrôlée. Ils sont donc nourris avec des granulés pour brouteurs. Même si cela constitue leur régime de base, ces animaux consomment également de la luzerne et du foin. Pour varier leur alimentation, on leur donnera des carottes, des bananes, des brocolis et autres produits de jardin.
Mesure particulière à prendre pour leur alimentation
Les kangourous ne sont pas forcément exigeants sur ce qu’ils doivent manger. Toutefois, il faudra éviter de leur donner des aliments comme le pain. Les produits de boulangerie peuvent leur être fatals. Les plantes comme la lavande et la menthe sont à proscrire, elles ne sont pas vraiment appétées par ces animaux.
En ce qui concerne l’eau, les kangourous peuvent s’en passer pendant longtemps. En liberté, ils peuvent ne pas boire pendant 3 semaines. Néanmoins, il leur faut trouver des aliments riches en eau. Au pire des cas, ils peuvent creuser avec leurs membres griffus pour atteindre des nappes d’eau. En captivité, il n’y aura donc pas de raison de les en priver. Vous pouvez les faire boire une ou deux fois par semaine.
Cependant, pour préserver leur autonomie, les responsables de parcs animaliers laissent à leur disposition une quantité d’eau suffisante afin qu’ils puissent boire selon leurs besoins. Même si les kangourous peuvent être calmes la plupart du temps, ce sont des animaux violents avec un tempérament imprévisible. Dans la nature, il n’est pas rare d’apercevoir des scènes où ils se battent avec des humains.
Parfois, les kangourous essaient de noyer des chiens. Cela peut donner une idée de leur force. Ainsi, quand ils sont en captivité et que vous pouvez interagir avec eux, il est préférable de garder vos distances. Si ces animaux sont habitués à recevoir des friandises par exemple, ils peuvent user de la force pour le réclamer. Avec une force brute phénoménale, vous risquez de ne pas vous en sortir.
La digestion des kangourous : comment fonctionne leur système digestif unique ?
Le système digestif des kangourous est tout à fait particulier. Il leur permet de s’adapter aux conditions difficiles qui peuvent exister dans leur habitat naturel. Effectivement, ces animaux doivent souvent parcourir de longues distances pour trouver de la nourriture et doivent alors être capables de stocker celle-ci pendant un certain temps.
Les kangourous ont donc développé un mode de digestion unique en son genre, appelé ‘fermentation précoce‘. Ce processus se déroule dans l’estomac du kangourou où les aliments sont partiellement digérés par des bactéries avant d’être envoyés vers l’intestin grêle pour une digestion plus complète.
Cette fermentation précoce peut prendre plusieurs jours et permet aux kangourous d’avoir accès à des nutriments qui seraient inaccessibles sans ce processus. Ils peuvent ainsi tirer parti des fibres végétales présentes dans leur alimentation, qui seraient autrement difficilement assimilables par leur organisme.
Ce mode de digestion n’est pas exempt d’inconvénients : il rend le transit intestinal plus lent chez les kangourous que chez la plupart des autres mammifères. Cette adaptation a probablement été développée pour éviter que les animaux ne perdent trop rapidement l’eau dont ils ont besoin en période sèche.
Cette lenteur du transit peut aussi causer des problèmes de santé chez les kangourous en captivité. Ces animaux ont besoin d’une alimentation adaptée pour éviter les troubles digestifs tels que la constipation ou les ballonnements.
Le régime alimentaire et le système digestif des kangourous sont parfaitement adaptés à leur environnement unique. La fermentation précoce leur permet de tirer parti de fibres végétales qui seraient autrement difficiles à assimiler, tandis que leur capacité à s’adapter aux périodes de sécheresse fait partie intégrante de leur mode de vie. Toutefois, ceux qui détiennent ces animaux en captivité doivent comprendre comment fonctionne leur système digestif unique afin d’éviter tout problème potentiel lié à une mauvaise alimentation ou une digestion difficile.
Les impacts des changements climatiques sur l’alimentation des kangourous
Les changements climatiques ont des impacts considérables sur l’alimentation des kangourous. Effectivement, ces animaux se nourrissent principalement d’herbes et de feuilles, qui sont particulièrement sensibles à la sécheresse et aux variations climatiques.
Au cours des dernières années, les sécheresses récurrentes en Australie ont entraîné une diminution significative de la qualité et de la quantité des aliments disponibles pour les kangourous. Cette situation a forcé ces animaux à parcourir encore plus de distance pour trouver leur nourriture quotidienne, ce qui est souvent difficile dans un environnement marqué par une forte concurrence entre espèces.
Avec le réchauffement climatique en cours, pensez à bien prendre en compte les impacts des changements climatiques sur l’alimentation et la survie des kangourous. Des mesures doivent être prises pour assurer leur adaptation à ces conditions changeantes, tout en garantissant leur conservation dans le respect de leur environnement naturel.